31 août 2010
Effilochement
Les nuits s'allongent tandis que ses nuits s'écourtent.
Il dort dans le train. Il dort dans le bus, refusant de lâcher les dernières bribes de rêves. Puis quelques minutes de marche dans la fraîcheur matinale. Il en profite pour faire de l'ordre dans ses pensée. Il garde l'essentiel pour la journée et place le reste où il peut. Quel capharnaüm dans sa tête. Et le manque de sommeil qui brouille les cartes.
Longues journées au travail. Son chef s'est enfui en vacances. Combler le vide. Il s'efforce de traverser la semaine sans trop prendre sur lui, sans s'effilocher le moral.
Sa vie est en mode automatique. Il n'en est plus le pilote, il est le passager.
Mais où va-t-il ?
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